Le plan anti filières djihadistes en Syrie
Le 24 mars 2014, François Hollande a adopté, lors d’un conseil de défense restreint, un plan de lutte contre les filières djihadistes, acheminant vers la Syrie des combattants, citoyens français ou étrangers résidant en France. Nos ministres ont adopté une stratégie, qui sera présentée ultérieurement, pour « lutter contre la radicalisation violente » et endiguer le flot de départ de populations de France pour le djihad.
L’ancien ministre de l’Intérieur Manuel Valls s’est emparé du sujet en janvier, réagissant à la présence de près de 250 combattants français sur le sol syrien, dont une douzaine de mineurs. Vingt et un d’entre eux seraient déjà morts en première ligne pour le djihad. Alors que penser de cette rébellion pourtant annoncée démocratique et légitime, qui envoie de jeunes recrues internationales au front pour la guerre sainte. Que penser du choix du gouvernement qui a soutenu et qui soutient encore une rébellion internationaliste qui met à bas le reste de stabilité qui persistait dans la région. Les décisions de nos idéologues, à quelques minutes de déclencher une guerre insensée contre Bachar el Assad, ont conduit à cette situation. A l’image de la politique de soutien du gouvernement aux rebelles, s’est développé un engagement concret de jeunes venus de France, dans le djihad islamiste, pour la libération du peuple syrien.
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