«Non-assistance à personne en danger» ou «légitime défense», quelle direction pour la justice ?
Ces dernières semaines, deux faits divers se sont fait écho en France. Mercredi 23 avril, une jeune femme a été agressée (elle a été frappée et a subi des attouchements sexuels) pendant près d’une demi-heure, en présence de plusieurs témoins, sans qu’aucun n’intervienne. Une enquête a donc été ouverte pour « non-assistance à personne en danger ». Deux semaines plus tard, gare du Nord à Paris, un autre fait divers médiatisé. Un légionnaire en permission, en compagnie d’une amie, a été abordé puis agressé au couteau par un dealer. Le militaire, blessé à la main, a réussi à retourner l’arme contre son agresseur, qui est décédé suite à des blessures au bras et à la cuisse. L’agressé, devenu suspect, est placé en garde à vue pendant près de 48 heures, afin de déterminer s’il a agi en état de « légitime défense ». Une information a été ouverte lundi 5 mai pour « homicide volontaire ».
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